Saint-Étienne en ébullition : retour sur le lancement explosif du Dystopia Festival
17/12/2025
La toute première escale du Dystopia Festival à Saint-Étienne a tenu toutes ses promesses. Installé deux jours durant au parc des expositions, l’événement a offert aux amateurs de musique électronique une immersion totale grâce à deux scènes distinctes, vingt heures de son et une scénographie spectaculaire.
Une line-up taillée sur mesure pour les fans de hard music et techno
Pour son coup d’envoi à Saint-Étienne, Dystopia a misé sur un plateau de choix. Côté techno, on a pu assister aux performances de Vladimir Cauchemar, Omaks, Eczodia, Area Øne et Oguz. Sur la scène dédiée aux sonorités plus « hard », Sub Zero Project, Angerfist, Dual Damage, Krowdex vs Toza, Hysta et le duo déjanté The Straikerz ont enchaîné hardstyle, hardcore et uptempo pour un rendu sans concession.
Deux univers visuels et sonores à découvrir
Les organisateurs ont soigné l’identité de chaque plateau. La scène techno se distinguait par sa structure rectangulaire, un écran LED panoramique et des tours métalliques équipées de lasers et d’effets pyrotechniques. À chaque drop, fusées CO₂, flammes et faisceaux lumineux plongeaient le public dans une atmosphère immersive.
De l’autre côté, la zone hard music brillait par son ambiance électrique : tubes néon, feu d’artifice intérieur, flammes géantes et spots mobiles se conjuguaient pour amplifier la folie du set. Un véritable contraste qui permettait de basculer d’un univers à l’autre en quelques pas.
Bien plus qu’un simple festival : expériences et convivialité
Au-delà des platines, Dystopia a aménagé des espaces détente (massage, tatouage), un coin street food – dont un stand de raclette très plébiscité – et un meet & greet pour échanger avec les artistes. Les allées du parc expo regorgeaient de stands et de corners pour rythmer les pauses entre deux lives.
Publics enthousiastes et atmosphères contrastées
Le public techno est resté discipliné, concentré sur la musique et l’immersion visuelle. En face, les amateurs de hard laissaient libre cours à leur exubérance : déguisements, slogans, lancers de confettis et chorégraphies improvisées ont ponctué les sets avec une bonne dose d’ironie et de légèreté.
Les sets qui ont fait vibrer le week-end
Area Øne : acid rave et montée en puissance
Positionné délicatement après le passage de Vladimir Cauchemar, Area Øne a surpris par son choix audacieux de lignes acid et de breaks énergiques. Son remix de « Désenchantée » a déclenché une explosion de joie sur la piste.
Hysta : hardcore flamboyant
Malgré un changement de planning de dernière minute, Hysta a livré un set d’une intensité rare. Remixes de « Illusion of Time » et titres originaux ont fait trembler les murs du hall, confirmant son statut de valeur sûre du genre.
The Straikerz : la folie en duo
Chapeaux improbables, bruitages de jeux vidéo et MC survolté, The Straikerz ont offert une performance aussi drôle que déjantée. L’humour était au rendez-vous entre deux drops ravageurs.
Et après Saint-Étienne ?
Après ce lancement réussi, Dystopia poursuivra sa tournée en 2026 à Rennes (13 et 14 février) et Mulhouse (3 et 4 avril). En attendant, si vous organisez votre propre événement et souhaitez recréer cette ambiance survoltée, découvrez comment trouver un DJ spécialisé peut transformer votre soirée.

