Quand Dream Nation redéfinit l’expérience électronique en festival
05/10/2025
La 12ᵉ édition du Dream Nation a une fois encore démontré son talent pour rassembler les amateurs de musique électronique autour de trois scènes complémentaires et de plus de 60 artistes, du techno à la trance en passant par la bass music et le hardcore.
Scénographie immersive et univers distincts
La première scène se distingue par son vaste écran central et ses arches lumineuses surplombant le public, tandis que la deuxième multiplie les écrans et les jeux de lumière pour une intensité visuelle maximale. Quant à la troisième, à taille plus humaine, elle joue la carte de l’originalité en installant le DJ sur un podium surélevé et en projetant des visuels rétro inspirés de dessins animés cultes.
Première soirée : des b2b inattendus
Le vendredi, la Warzone a accueilli Protokseed & Sköne pour un warm-up solide, suivi du duo Spice Up (Vortek’s & Teksa). Malgré quelques ratés techniques, la fougue est montée d’un cran avec Shoshana sur la scène 2much, dont les remixes pop n’ont cessé de galvaniser la foule. De retour sur la Warzone, Von Bikräv a livré des relectures de rap français avant que le set implacable de 999999999 ne secoue la scène Pulsar. Enfin, le face-à-face HardKar (alias Reinier Zonneveld) vs Angerfist a conclu la nuit sur une montée en puissance du techno vers le hardcore, repris par Miss K8 & Anime pour un final explosif.
Deuxième nuit : heavy bass et transe envoûtante
Le samedi, c’est la Bassquake qui a ouvert les hostilités avec Asdek, puis l’un des sommets du week-end avec Malaa + Alter Ego, fusionnant bass house, drum & bass et hard techno. Après un passage enflammé de Zomboy, 25EMEHEURE a maintenu l’ambiance sur la scène Organïk, avant le B2B groove de Funk Tribu & Mischluft sur la Lunar. Pour terminer, Kayzo x Must Die! ont marié dubstep et techno hardcore, et la psy-trance d’Astrix a offert une clôture hypnotique.
Quelques points perfectibles
Le système de cashless, obligatoire, nécessitait un rechargement physique aux bornes, générant de longues files d’attente. Côté audio, des fuites sonores et des déséquilibres entre scènes ont parfois perturbé la réception des sets.
Un rendez-vous à ne pas manquer
Malgré ces détails à peaufiner, Dream Nation confirme son statut d’événement incontournable de la rentrée, grâce à sa programmation audacieuse et son public survolté.
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