Plage, coucher de soleil et beats : l’odyssée électro d’Ostend Beach

Chaque début juillet, la côte belge s’illumine au rythme d’Ostend Beach, un festival qui marie l’énergie de la musique électronique à la douceur de la mer du Nord. Avant même le coup d’envoi de Tomorrowland, ce rendez-vous a su imposer son identité en proposant une expérience unique, où house, techno et découvertes pointues se succèdent face à l’horizon marin.

Une programmation pointue entre house et techno

Sur quatre scènes, Ostend Beach a invité aussi bien des têtes d’affiche internationales que des talents locaux. Parmi les sets marquants, on retenait Reinier Zonneveld et son techno furieuse, Meduza et ses mélodies deep house, ou encore Franky Rizardo pour un voyage groovy sans faute. Côté pépites belges, des artistes comme Naomi Cazier ou Jeroen Delodder ont parfaitement tenu leur rang, offrant une belle vitrine des nouvelles générations.

Un écrin naturel entre ville et mer

Le site du festival épouse la plage d’Ostend : deux scènes sur sable et deux infrastructures couvertes. The Beach offre un panorama direct sur le coucher de soleil, tandis que The Dome s’impose comme le temple de la techno avec son mur LED immersif. The Club privilégie la house au tempo maîtrisé, et The Garden, intimiste, invite à la proximité artiste-public dans un décor de conteneurs transformés en cabine DJ.

Confort et logistique optimisés

Malgré les contraintes d’un événement sur le sable, l’organisation belge a misé sur l’efficacité : files d’attente limitées, toilettes modulaires et monnaie interne (les « Shells ») affichant la valeur en euros. Les verres consignés, reliés à des bracelets électroniques, ont simplifié la gestion des retours, renforçant l’aspect durable du festival tout en garantissant rapidité et sécurité.

Nos coups de cœur du week-end

Alycia Bezgo

Remplaçante de dernière minute, Alycia Bezgo a enflammé la scène avec un set trance fulgurant, entre edits exclusifs et IDs inédits. Son énergie contagieuse et ses remixes surprenants ont fait d’elle la révélation de l’édition.

Reinier Zonneveld

En fin de weekend, le Hollandais a poussé les BPM au-delà des 180 pour un closing épique. Fusionnant hard techno et hardcore, il a conclu le festival sur une montée d’adrénaline mémorable.

Franky Rizardo

Au crépuscule, le Néerlandais a offert un set house solaire, ponctué de son remix de “We Could Be Love” et du hit estival “Verano en NY”. Un moment suspendu, idéal pour profiter du spectacle naturel du coucher de soleil.

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