Immersion au cœur de la SugarFactory : le nouveau décor d’Awakenings à ADE

L’édition 2025 de l’Amsterdam Dance Event marquait un tournant pour Awakenings, qui quittait temporairement le célèbre Gashouder pour poser ses platines dans l’ancienne raffinerie de sucre, la SugarFactory. Retour sur cette mutation inattendue et sur l’expérience inédite qu’elle a offerte aux fans de techno et de house.

Une programmation aux multiples facettes

Awakenings n’a pas déçu avec une line-up riche, mêlant poids lourds et révélations. On y retrouvait les collectifs phares comme Drumcode (Adam Beyer), Spectrum (Joris Voorn) ou ARTCORE (Indira Paganotto), ainsi que des têtes d’affiche telles qu’Amelie Lens, Enrico Sangiuliano et Charlotte de Witte. Sans oublier des pépites underground comme Marhu, Koboyo et Estella Boersma, qui ont donné une coloration futuriste aux nuits d’ADE.

La SugarFactory investie par la techno

Un lieu au cachet industriel

Bâtiment ô combien chargé d’histoire, la SugarFactory d’Halfweg s’est révélée un écrin idéal pour recréer l’ambiance des raves originelles. Ses hauts plafonds, ses passerelles métalliques et son hall en duplex renforcent l’esthétique brute et immersive que recherchent les aficionados d’électro.

Accessibilité et services

À seulement 15 minutes d’Amsterdam Centraal, ce site hors du centre-ville offre également un accès rapide par train jusqu’à Sloterdijk. Sur place, vestiaires sécurisés, food-trucks variés et espaces chill-out garantissent un confort optimal, tandis que le passage au paiement sans contact fluidifie les bars.

Une organisation pensée pour le public

La nouvelle édition s’est distinguée par sa gestion sans faille. Entrée rapide, vestiaires réservables via QR code et zones dédiées pour se restaurer ou se détendre témoignent d’une attention constante portée à l’expérience festivalière. Les équipes de sécurité, renforcées par des hôtes de sortie « Goodbye Hosts », ont également facilité un retour serein pour tous.

La no-phone policy, entre défi et libération

Instaurée pour la première fois à large échelle, l’interdiction de filmer a créé une bulle propice à la déconnexion. Si quelques irréductibles n’ont pu résister à l’envie de dégainer leur smartphone, la majorité des festivaliers a célébré ce moment de liberté, libre de danser sans pression de l’objectif.

Les sets qui ont marqué les esprits

Amelie Lens : l’apothéose techno

Dans ce décor industriel, la Belge a livré un set puissant, oscillant entre rythmiques frénétiques et breaks mélodiques, pour un final saisissant sur son titre « Falling For You ».

Lola Cerise b2b Marhu : révélation nocturne

Ce back-to-back a surpris par son audace, mêlant hard bounce et psy-techno. Une heure d’ouverture signée ARTCORE qui n’a pas volé son titre de découverte de la soirée.

Enrico Sangiuliano : rigueur italienne

Le maestro transalpin a confirmé son statut de valeur sûre. Son mix millimétré a su captiver le public, alternant grooves progressifs et envolées dark techno.

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