Charlotte de Witte libère son énergie dancefloor avec son premier album studio

Alors qu’elle parcourt actuellement les scènes de Los Angeles, la DJ et productrice belge vient de sortir son premier album studio, un projet éponyme qui réunit onze morceaux intenses, dont trois singles déjà plébiscités. Après quinze années à imposer sa techno peak-time dans les clubs du monde entier, Charlotte de Witte signe ici une œuvre à la fois personnelle et résolument tournée vers le dancefloor.

Une série de « City Takeovers » porteuses de sens

Pour accompagner la sortie de cet album, l’artiste a mis en place un concept inédit : les City Takeovers. En quelques jours, elle enchâsse sets en club et formats intimistes, offrant aux fans des expériences ultra-immersives. Après six dates new-yorkaises en quatre jours et cinq concerts londonien en un week-end, elle fait escale à Los Angeles, avant de préparer deux soirées complètes à la Flanders Expo de Gand en février 2026.

Un disque ancré dans 15 ans de passion

De ses débuts discrets à la reconnaissance internationale, ce premier album reflète le parcours d’une artiste restée fidèle à ses racines. Dans ses propres mots, il s’agit d’un projet « libérateur », pensé pour elle avant tout, sans chercher à forcer un quelconque compromis crossover. Cette démarche authentique se ressent du premier au dernier titre.

Singles et premières impressions

Les aficionados retrouvent avec plaisir The Realm, single dévoilé au printemps, dont la structure épurée et percutante a déjà conquis les dancefloors. Suit No Division, collaboration avec XSALT qui joue, comme souvent chez Charlotte de Witte, sur la répétition minimale pour maximiser l’impact.

Exploration de nouveaux horizons

Sur Vidmahe, un sample vocal indien apporte une touche exotique, tandis que Memento Mori mise sur une bassline martelée et des vocalises oniriques. Avec Become, la couleur acid s’invite, instaurant une tension sombre et fascinante. Le contraste est encore plus fort sur Higher, breakbeat surprenant qui révèle une facette méconnue de la star de la techno.

Focus sur quelques pépites

The Head That Know

Beat sombre et voix rap de Comma Dee se répondent pour un titre à la dualité saisissante.

After the Fall

Porté par la voix puissante de Lisa Gerrard, ce morceau introduit un break émotionnel avant de replonger dans un rythme implacable.

Hymn et Matière Noire

Chœurs majestueux sur « Hymn », puis atmosphère solennelle et vibrato d’Alice Evermore sur le final « Matière Noire » : l’album se clôt sur une note grandiose.

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